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Nuage Illusoire Guerrier
Messages : 135 Date d'inscription : 02/11/2010 Clan : Rivière Rang : Apprentie Sexe : Femelle Âge : 6 Lunes
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| Sujet: A life of lies •• Privé Mar 2 Nov - 21:04 | |
| [ Le train-TRAIN quotidien va bientôt dérailler, qui veut rester dedans n'a qu'à bien s'accrocher. Robert de Houx ] La nuit allait tomber sur le camp de la Rivière. Nuage Illusoire sortait de la tanière des apprentis lorsqu'un des guerriers du clan vint l'accoster. « Nuage Illusoire ... Il faut que tu te rendes dans l'Antre du guérisseur. » La novice intrépide allait lui répliquer qu'il n'avait pas à lui donner d'ordres lorsqu'elle remarqua son visage peiné et ses yeux dans le vague. Elle haussa un sourcil et lui tourna le dos, se dirigeant la queue bien haute vers l'Antre du guérisseur. Celle-ci semblait l'attendre. La petite chatte lui lança un regard interrogateur. Le guérisseur lui montra du bout de la queue une silhouette allongée au fond de la tanière. Dans la pénombre elle ne distingua pas tout de suite la couleur du pelage de ce dernier. « Ton père a tenu à te parler. Il a ingurgité des baies toxiques et ne va pas tarder à aller chasser avec le clan des Étoiles. Sois gentille pour une fois, Nuage Illusoire. » Nuage Illusoire la foudroya du regard avant de se hâter vers son père. Elle semblait ne pas avoir entendu que la mort de son père était imminente. * Mais quel idiot ! * Comment s'était-il débrouiller pour manger ces foutues baies ? C'était un guerrier ou ça ne l'était pas ? Elle allait lui faire part de ses pensées lorsque l'horrible odeur de la mort pénétra dans ses narines par effluves. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle réalisa ce que ça signifiait. Ses yeux s'embuèrent mais elle se refusa d'offrir à son père comme dernière image d'elle pleurant sur son sort. Elle essayerait de se montrer forte malgré la douleur qui lui serrait le cœur. Après son frère, sa mère et maintenant son père qui serait le prochain ? Leur famille était maudite ou quoi ! Nuage Illusoire s'installa en face de son père et plongea son museau dans sa fourrure. Ce geste lui donna davantage envie de pleurer et elle ne put retenir ses larmes plus longtemps. « Nuage ... Illusoire ... » Ahana Feuille de Lierre faiblement. « Je suis là, ne part pas je t'en supplie ... » « Je dois te .. te dire quelque chose avant de mourir. » Nuage Illusoire lâcha un soupir impuissant sans pour autant l'interrompre. « Je ne suis pas ton .. ton père. Ta mère non plus ne l'était pas vraiment ... Nous t'avons .. adopter. Dès ton plus jeune âge. Je regrette ... Nous aurions dû .. t'en parler avant. » Sans qu'elle ne puisse la contenir, l'horreur se peignit sur ses traits et apparut dans son regard bleu glacé. Elle ne pouvait pas croire les dires de son père, elle ne pouvait s'y résoudre. C'était impossible. Inconcevable. Pourtant son '' père '' poursuivit sans lui laisser de répit : « Ton père ... Clan de l'Ombre .. C' ... c'est ... » Sa voix mourut dans son dernier souffle. « Non ... » Nuage Illusoire enfouit son visage dans le pelage de Feuille de Lierre. Comment avaient-ils pu lui mentir pendant si longtemps ? Comment ? Et maintenant c'était trop tard, elle ne pouvait s'expliquer ni avec l'un, ni avec l'autre ... Elle pleura la perte de son '' père '', pleura sur sa vie faite de tissues de mensonges. Elle vida toutes les larmes de son corps pendant une bonne partie de la nuit. Des bruits de pas se firent entendre sur le seuil de l'Antre du guérisseur. Elle leva les yeux vers la guérisseuse qui posait sur elle un regard triste en secouant la tête. Personne n'était au courant pour elle, sinon elle l'aurait sut bien avant. Et maintenant elle aurait la pitié du clan en plus. Elle n'avait vraiment pas besoin de ça. Elle se leva finalement et sortit en lançant un dernier regard à la silhouette de Feuille de Lierre. Il ne faut pas vivre dans son passé. Ça a tendance à créer des problèmes. Pourquoi la vie était-elle si injuste avec elle ? Pourquoi lui enlevait-elle ceux qu'elle aimait ? Pourquoi lui avait-on menti ! Elle devait connaître la vérité maintenant. Elle allait retrouver son vrai père, quoi qu'il en coûte. Elle allait lui demander des explications et il aurait intérêt à lui en fournir de bonnes ! Sinon il allait voir ce qu'il allait voir ... Qui qu'il soit. La petite chatte tigrée sorti de la pouponnière et observa le ciel. Il était tel une infinie tâche d'encre piquetée de-ci de-là d'étoiles scintillantes. Feuille de Lierre était là-haut maintenant. Elle avait des doutes mais perdre la foi la perdrait elle-même. Elle aurait put essayer de se reposer, d'attendre le lendemain maintenant mais non. Elle savait qu'elle ne pourrait pas dormir. Et si quelqu'un la voyait quitter le clan, il penserait juste qu'elle avait besoin de prendre un peu de recul avec tout ça, ce qui était vrai mais pas seulement. Dès qu'elle perdit le camp de vue elle courut, comme si sa vie en dépendait. Jusqu'à en perdre haleine et avoir la tête qui tourne. Elle s'arrêta enfin à la frontière du clan de l'Ombre. Elle commençait à avoir les idées un peu plus claires grâce à sa course effrénée. Après tout le clan de l'Ombre était sensé être l'allié du clan de la Rivière. Ils ne verraient donc pas d'objection à ce qu'elle pénètre dans leurs territoires, hein ? Oh et puis crotte; hein. Au point où elle en était, qu'avait-elle à perdre ? L'odeur du clan de l'Ombre était ténue, elle pouvait donc avancer dans cette partie du territoire sans craintes, ou presque. C'était la première fois qu'elle s'aventurait si loin. Après tout, il y a encore peu de temps, avant son baptême elle ne pouvait même pas quitter le camp ! Mais si malheureusement elle l'avait fait étant plus jeune ... Le clan de l'Ombre avait toujours effrayé les petits de la pouponnière, aussi loin que remontaient ses souvenirs. On l'associait au clan des plus méchants et des moins recommandables mais elle s'était toujours dit que c'était des chats comme elle et ceux de son clan alors pourquoi seraient-ils si différents d'eux ? Qu'elle pouvait être naïve parfois. Elle marchait à pas feutrés, l'oreille aux aguets. Ses pas la menèrent devant une étendue d'eau vaseuse bien différente de la rivière qui traversait les territoires du clan de la Rivière. Ce devait être les marais. Étant jeunes les anciens lui avaient racontés beaucoup d'histoire pour effrayer la chatonne imprudente qu'elle était. L'une d'elle racontait qu'un guerrier intrépide avait voulu traversé les marais et n'en était pas ressorti vivant. Pff. C'était juste des histoires inventées. En quoi marcher là-dedans pouvait tuer un chat ? N'importe quoi. Elle voulait s'enfoncer un peu plus dans les territoires du clan de l'Ombre pour tomber sur un des guerriers. Elle lui demanderait alors si il pouvait l'emmener voir son père et son père se manifesterait et lui raconterait toute l'histoire. Naïve, elle ? Elle aurait put contourner les marais mais ça lui semblait bien long. Les traversés paraissait beaucoup plus cours. Mais à peine eut-elle mis les pattes dedans, sans pouvoir s'empêcher de froncer le nez, elle se sentir comme emprisonné dans l'eau vaseuse. Elle avait du mal à mettre une patte devant l'autre. Elle voulut retourner sur la terre ferme mais elle ne pouvait plus bouger maintenant. Elle était comprimée dans la vase. Si l'eau montait, elle allait se noyer. Quelle fin affreuse ! Elle allait pas attendre la mort tout de même ? Mais en même temps s'abaisser à pousser des petits cris effrayés pour que quelqu'un l'entende et lui vienne en aide n'était pas concevable. Elle était en train de chercher une solution lorsqu'un bruissement l'alerta. Légèrement paniquée elle se demanda si ce n'était pas renard ou autre blaireau venu l'achever ? Elle était fichu ! |
| | | étoile de quartz Admin
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé Mer 3 Nov - 14:53 | |
| Tout finit un jour par se savoir... Tout finit un jour par faire encore plus mal... On ne peut oublier les choses du passé... Le présent ne tarde jamais à les rappeler. Le silence régnait en maître sur la forêt. Seul le bruissement des feuilles animait le calme paisible et inquiétant qui couvrait, tel un manteau, la forêt sombre et lugubre. Un corbeau s'envola, poussant un cri aigu. Les branches crissaient sous la lune argentée. Les étoiles scintillaient doucement. Une silhouette masquée par la brume humide signe d'un bel automne avançait à pas furtifs. Cette silhouette c'était la mienne. Celle d'un chat qui avait tout perdu même son honneur. Celle d'un chat qui avait tout gâché et qui ne ressemblait plus au chat que j'étais avant. Lui et moi on était plus les mêmes. On était différent. Comme si deux âmes erraient dans le même corps. Comme si chaque geste était revu deux fois. Une fois par le bien, une fois par le mal. Mais le coté obscure de ma force prenait toujours le dessus, anéantissant la bonté qui avait fait de moi un chat valeureux. Un chat qui était un solide guerrier, puissant et généreux qui donnait tout pour son clan. Ce chat avait disparu en même temps que l’amour que j’avais porté à une femelle tigrée. Ce chat avait disparu quand ELLE était partie. Quand ELLE m’avait laissé. Quand ELLE m’avait abandonné. Ne déchirure sans fin qui, pour se cicatriser avait pompé sur mes forces, puisant le bien, insérant le mal. Mais ce chat ne pouvait entièrement s’évaporer car une chose le retenait, l’ancrait sur le sol. Une chose qu’il voulait abandonner et qu’il voulait n’avoir jamais crée. Oui, car ELLE lui avait laissé une fille, lâchement abandonnée dans un clan autrefois rival et maintenant allié. Une fille qui le rattachait malheureusement à la réalité et qui l’empêchait d’oublier ce passé douloureux. Une fille qui lui rappelait sans cesses celui qu’il avait été. Une fille qu’il avait croisée aux assemblées et qui le rendait fou de rage. Ils auraient pus formé une belle famille. Un père aimant, une mère chaleureuse et une fille courageuse. Mais non, le clan des étoiles semblait en avoir décidé autrement. Oui, parce que finalement, c’était ELLE qui accélérait la perte de la forêt et de ses clans en ayant transformé le doux Quartz en un sanguinaire guerrier, chef en plus de ça, qui ne désirait qu’une chose : le monde à ses pieds. Ce chat s’était moi… j’étais ambitieux, fou, démoniaque et tout ce que vous voulez encore. J’étais moi, simplement moi. Un moi brisé qui cherchait au cœur de ses faiblesses de quoi faire une force… un moi déchiré qui puisait dans son passé de quoi bâtir un futur incertain. Ce moi là, il avançait doucement sous les conifères qui dansaient silencieusement sous le disque lunaire, s’entrechoquant parfois dans un bruit sourd. Cette silhouette étincelante sur laquelle les rayons de lunes se miraient n’était autre que la mienne, qui, comme chaque soir, sentait le besoin fou d’aller faire un tour. Ce chat déchu savait qu’un jour cette fille allait le retrouver et alors, il ne pourrait plus feindre ignorer son passé.
Un nuage passa devant la lune, assombrissant l’atmosphère. Je m’arrêtai, contemplant avec fierté ce territoire qui était le mien. J’humai l’air frais d’une nuit automnale. Ca sentait le champignon, le gibier et la rivière. La rivière ?! La rivière ?! La rivière ?! Je secouai la tête. Le clan avec lequel je m’étais allié par pur intérêt avait-il pénétré mes terres ?! Un message à m’apporter peut-être ? J’ouvris la gueule, essayant d’identifier la provenance de ce fumet et me dirigeai ensuite vers l’origine de cette odeur étrange.
Mes pas me dirigèrent vers les marais, plus humides que d’habitude. A première vue, aucun chat n’était ici et pourtant, l’odeur était à son point le plus fort. Je m’avançais, assuré dans la vase. Il fallait dire que nous, chats de l’ombre, avions l’habitude de ces marais nauséabonds comme avaient l’habitude du torrent ceux de la rivière. Plus je progressai, plus l’odeur s’intensifiait, réveillant en moi des bribes de souvenir lointain. Un braillement aigu, un coup de griffe et une silhouette qui s’en allait au loin, portant en sa gueule un petit fardeau. Je secouai la tête et m’arrêtai. Dans l’ombre, la silhouette frêle d’un chaton commençait à se dessiner. Je plissai les yeux et m’avançait. Je ne discernai pas bien les traits de celle qui m’avait rendu personnellement visite mais son odeur en disait long. Un arrière gout de sucré, une touche acidulée… une odeur que j’avais depuis longtemps tenté d’oublier.
« Tu es perdu, petite ? »
Annonçais-je d’une vois calme et rassurante tout en finissant d’avancer vers elle jusqu’à me trouver face à elle. Elle s’était peut-être retrouvée prisonnière dans ce marais visqueux, dangereux pour l’ennemi. |
| | | Nuage Illusoire Guerrier
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé Mer 3 Nov - 23:08 | |
| Nuage Illusoire leva enfin la tête vers l'inconnu qui se mouvait vers elle dans le marais avec une facilité déconcertante. Quelqu'un du clan de l'Ombre sans doute ! La petite chatte se servit de son nez et effectivement l'odeur si spécial du clan de l'Ombre se faisait bien sentir. Le félin était de petite taille par rapport à certain guerriers et il avait une carrure souple et élancé. Son pelage était d'un blanc immaculé, soyeux. Et puis il y avait ces yeux. Ces yeux bleus-gris qui se voulaient rassurants mais qu'on devinait glacials. Un jour, un apprenti qui avait pour la première fois assisté à une assemblée lui avait dit avec étonnement qu'elle avait les mêmes yeux qu'Étoile de Quartz, le meneur du clan de l'Ombre. Ce pouvait-il que la matou en face d'elle était le chef du clan de l'Ombre. Possible. Peu de guerriers si fidèles et si soumis se promèneraient à une heure si tardive enfin après elle n'était pas dans le clan de l'Ombre pour le savoir à cent pour cent. Donc admettons qu'elle s'adressait bien au fameux Étoile de Quartz, devrait-elle se montrer un peu moins insolente que d'habitude ? C'est ce que lui soufflait sa conscience mais bon après tout chasser le naturel et il revient au galop !
« Tu es perdu, petite ? » Demanda le chat blanc.
* Petite ? PETITE ?! *
« Je ne suis pas petite ! Et encore moins perdue d'ailleurs ! » Lâcha-t-elle avec hargne en le fusillant du regard.
Pour qui il se prenait celui-là à la traiter comme un chaton paumé, innocent et sans défense ? S'il continuait il allait voir qu'elle n'était pas si ' sans défense ' que ça et elle espérait qu'il allait le regretter. Bon c'est clair qu'elle ne faisait pas le poids contre un guerrier et encore moins contre un chef, petit ou pas mais bon, l'espoir fait vivre, non ? Bon en même temps s'il décidait de lui tourner le dos et de la laisser planter là, elle aurait un peu - juste un peu - de difficultés à survivre là dedans toute la nuit. La petite chatte du clan de la Rivière respira longuement pour se calmer. Déjà il faudrait que le mâle la sorte de ce pétrin, ensuite elle lui demanderait de l'emmener voir son père au clan de l'Ombre. Il serait bien obligé de l'y emmener, il n'aurait pas le choix, hein ?
« Bon, restes pas planté là ! Je suis coincée et ... » Elle eut du mal à terminer sa phrase tant la finir l'horripilait. « Et j'ai besoin d'aide. »
* Ahh pitié ! Faites que personne ne soit jamais au courant que j'ai demandé de l'aide à quelqu'un ... * Songea-t-elle frustrée. Vu comme ça, ça peut paraître un peu débile pour ne pas dire autre chose. En fait c'est débile pour quiconque ne connait pas Nuage Illusoire. Têtue; têtue; têtue. Je ne le répèterais jamais assez. Demander de l'aide, admettre qu'elle ne peut pas se débrouiller toute seule est très rare. En fait ça n'ai jamais arrivé sauf en cas d'extrême urgence. Ou sauf comme maintenant. En même temps sa vie avait été trop courte pour se terminer ainsi même si au fond, elle le méritait ? C'était de sa faute si son frère était mort. Entièrement de sa faute. Pourquoi avait-elle emmener ses frères dans cette foutue petite escapade nocturne. Elle avait quoi dans la tête à ce moment-là ? Le pire est de se dire qu'elle vivra toute sa vie noyée dans les remords, le chagrin et par dessus tout la culpabilité. Ceux qui n'ont jamais vécu ce sentiment de se sentir coupable ne peuvent pas comprendre. C'est vivre chaque jour en se disant qu'un autre mériterait de vivre à sa place, c'est se dire qu'on est digne d'être puni et que quoi qu'il nous arrive, nous le méritons. Et le pire c'est savoir qu'on a commis un crime et que, pourtant, avec le temps on arrive observer son reflet dans une flaque d'eau, on continue tout simplement de vivre comme si de rien n'était. C'est aussi culpabiliser quand on sourit, quand on est heureux. Parce que commettre un crime c'est ne plus avoir le droit de toucher au bonheur même du bout des doigts. Voilà comment Nuage Illusoire se sentait depuis cette nuit cauchemardesque. Elle n'arrivait à se tirer vers le haut que par des sarcasmes et sa grande bouche pour être polie. C'était, en quelque sorte sa seule distraction. N'est-ce pas bien triste pour une pauvre petite apprentie qui promettait un bel avenir et qui par dessus tout n'a jamais connu ses vrais parents. Et pourtant … Ne la plaignée pas, elle déteste ça. |
| | | étoile de quartz Admin
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé Ven 5 Nov - 16:04 | |
| La jeune apprentie rétorqua sèchement :
« Je ne suis pas petite ! Et encore moins perdue d'ailleurs ! »
Tout en me fusillant, moi, son père, du regard. Chose que je pris très mal puisqu’un Quartz gentil et chaleureux c’était chose extrêmement rare et elle aurait dut sauter sur l’occasion pour raconter fièrement à ses camardes que le chef de l’ombre avait été étrangement sympa avec elle. Mais non, plutôt que de le considéré comme un ami elle entama le combat sur une réplique glaciale qui déplu au noble chat étincelant que j’étais dont les yeux océans restaient sans émotions. J’avais le don de masquer mon état d’esprit et d’empêcher mes émotions d’atteindre mes yeux glacials. Les poils de ma nuque se hérissèrent et je m’avançais vers son oreille afin de lui susurrer d’une façon très désagréable :
« Quand on a l’occasion et la chance de pouvoir se faire aider et qu’on la laisse filer entre les doigts, il faut savoir se démerder par la suite. »
Je pris une voix aigüe que je sifflais à ses oreilles tel un serpent. J’accentuais chaque mot, laissant traîner ce que j’avais à dire afin qu’elle savoure chaque terme et qu’elle l’imprime dans son ridicule cerveau. Je constatais, cependant, avec joie que la demoiselle avait héritée de mon caractère froid, glacial et effronté. Au fond, j’étais satisfais mais je ne supportais pas qu’on me traite ainsi, comme une pauvre merde. Pour une fois que je voulais me montrer agréable, on me refoula comme une chaussette périmée. Non, ça je ne pouvais l’accepter. Alors que je m’étais reculé de quelques pas, prêt à renvoyer une cinglante réplique à celle qui me rappelait ce que j’avais été, elle continua d’une manière qui ne me plaisait toujours pas.
« Bon, restes pas planté là ! Je suis coincée et j’ai besoin d’aide »
Un sourire mauvais s’afficha sur mon visage, mes yeux bleus s’illuminèrent, volontairement, d’une lueur sarcastique et despotique. Je reculai de quelques pas comme un petit devant le danger et m’assis sur les berges du marrai, sèches et agréables au toucher parce que moelleuses. J’enroulai ma queue autour de mes pattes et attendis quelques instants avant de répondre.
« Tu devrais remercier le clan des Etoiles que je sois tombé sur toi… en échange tu m’envois bouler comme une merde de corbeau. »
Je conservai cette voix sifflée et désagréable à entendre. Je fis un blanc, pour la laisser assimiler mes mots.
« En échange de ta conduite j’aurais juste envie de te laisser pourrir ici en espérant qu’un blaireau t’achève. Malheureusement… ya pas de blaireau sur nos terres donc tu ne finiras pas de cette façon. Là, tu vois, je pourrais très bien partir en attendant que les marais te dévorent. Ne t’a-t-on pas appris que c’était un lieu dangereux ? »
Je rigolai. Un rire glacial. J’étais un monstre et je le savais. Moi qui voulais effacer les traces de mon passé je tenais là un bon moyen de le faire. Mais cette chose, si chiante qu’elle avait pu l’être me tenait à cœur, malgré moi et je ne pouvais me résoudre à l’abandonner à son sort. Je m’allongeai paisiblement sur la mousse humide qui bordait les marécages histoire de faire poireauter le nuage insolent.
Au bout de quelques minutes, je finis par me lever et m’approcher d’elle puis de la saisir délicatement comme une mère porte ses chatons et de soulever mon paquet jusqu’à la rive, m’enivrant par la même occasion d’une odeur que je ‘n’avais jamais oublié. La nostalgie du bon vieux temps me revint l’espace de quelques instants. Je ne savais ce que j’avais à regretter, je ne savais ce que j’avais fait pour mériter LEUR départ… mais ils étaient partis… presque à jamais… Puisque désormais une de celle qui m’avait laissé revenait aux sources. En arrivant sur le sol dur je déposais délicatement la petite au sol en la foudroyant du regard.
« Maintenant je veux savoir pourquoi tu pénètres les terres de mon clan. »
(tu peux pas savoir combien de bien ça me fais de RP LGDC de nouveau mdr surtout avec quelqu'un de bon niveau ♥)
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| | | Nuage Illusoire Guerrier
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé Ven 5 Nov - 19:30 | |
| En réponse à sa petite réplique toute gentille, le chat du clan de l'Ombre s'avança vers elle les poils de sa nuque hérissée. Elle ne put même pas avoir de mouvement de recul à cause de l'eau boueuse qui l'embourbait de plus en plus. Elle était inconsciente mais pas à ce point. Nuage Illusoire voyait bien que le mâle n'avait, tout comme elle, pas un sang-froid très développé et qu'il s'énervait facilement. Elle pourrait parier que si elle le poussait à bout il serait capable de lui sauter dessus là, en plein marais. Pas forcément pour la tuer mais au moins pour lui donner une bonne leçon. Il approcha sa bouche de son oreille. La petite chatte se préparait déjà à montrer les crocs mais il se contenta de lui murmurer :
« Quand on a l’occasion et la chance de pouvoir se faire aider et qu’on la laisse filer entre les doigts, il faut savoir se démerder par la suite. »
Elle eut beaucoup de mal à se retenir de feuler et de lui cracher dessus mais elle savait pertinemment que si elle se laissait dépasser par ses émotions s'en serait définitivement finis d'elle. Pour finir '' en beauté '' il siffla dans ses oreilles de façon très désagréable. Il lui faisait quoi là ? Une imitation du serpent ? C'était nul à en pleurer. Nuage Illusoire ne s'autorisa pas à frémir et le toisa du regard de façon hautaine pour bien lui montrer qu'elle n'était nullement impressionnée par cette tentative pour l'apeurer. Il recula enfin, pour lui laisser un peu d'air peut-être ? Lorsqu'elle avait admis qu'elle avait besoin d'aide, un sourire alarmant avait étiré le coin de ses lèvres et ses yeux avaient pris une autre teinte. Rha. Pourquoi avait-elle osé demander de l'aide ? Pourquoi n'avait-elle tout simplement pas attendu qu'il se propose au lieu de passer pour une quiche ? Et pour une pauvre petite chatonne. Elle détestait ça et en plus elle était tomber sur quelqu'un qu'allait jouer de ça, pourquoi tout le monde il était pas gentil et beau ? C'est pas juste. Le matou blanc reculant encore, jusqu'à atteindre la terre ferme. * Ohh non ne me dites pas que ... * Heureusement il se contenta de s'asseoir et de la toiser de loin. Bon, il aurait put partir, c'était déjà ça. Mais la femelle tigrée se dit qu'elle aurait du mal à le supporter encore longtemps, et si elle n'y arrivait pas, et bien, elle mourrait ici tout simplement ... Si un jour on lui aurait dit qu'elle pourrait choisir la cause de sa mort, elle aurait sans hésiter répondu qu'elle voudrait mourir avec courage au cours d'un combat, de façon héroïque, quoi. Mais si on lui aurait dit que ce serait de cette façon ! Pouaah ! Elle se serait débrouiller pour se tuer avant. Attendez, attendre sa mort dans un marais, pour finir noyer c'était d'une honte ! Internationale ! Bon, en même temps ... Qui serait assez cruel pour laisser mourir une apprentie de cette façon ? Qu'elle soit d'un clan adverse ou pas. Qu'elle soit insolente ou non.
« Tu devrais remercier le clan des Etoiles que je sois tombé sur toi… en échange tu m’envois bouler comme une merde de corbeau. »
Elle eut envie d'éclater de rire mais se retint de justesse sans toute fois pouvoir empêcher ses yeux de pétiller. Le clan des Étoiles, ok mais de là à ce que ce soit eux qui aient envoyer le chat blanc la secourir, ça restait à prouver !
« Et alors quoi ? Tu vas me dire que t'as reçu un prophétie du clan des Étoiles te disant de rejoindre immédiatement les marais sous peine d'avoir une apprentie morte sur ton territoire ? Euh franchement, laisses-moi rire ! » Railla-t-elle.
Quoi qu'il arrive ne jamais perdre sa dignité sinon on avancera jamais dans la vie. Et puis, la meilleur défense c'est l'attaque, non ?
« En échange de ta conduite j’aurais juste envie de te laisser pourrir ici en espérant qu’un blaireau t’achève. Malheureusement… ya pas de blaireau sur nos terres donc tu ne finiras pas de cette façon. Là, tu vois, je pourrais très bien partir en attendant que les marais te dévorent. Ne t’a-t-on pas appris que c’était un lieu dangereux ? »
Mais bien sûr ! Comme si il allait la laisser crever ici alors que le clan de la Rivière était allié avec celui de l'Ombre ! Alors, là, il pourrait faire une croix sur son alliance. * Enfin, je crois ... * Le chef du clan de l'Ombre se mit à rire d'un rire .. affreux. Super désagréable, l'horreur absolue. Nuage Illusoire se serait bien boucher les oreilles mais bon, inutile de vous rappeler qu'elle n'était pas en mesure de le faire ... Pour finir, il s'allongea dans l'herbe. * Génial, je vais encore poiroter là-dedans, je ne sais pas combien de temps. *
« Et bien, vas-y ! Pars ! Je te retiens pas. J'espère que tu auras ma mort sur la conscience. » Lâcha-t-elle, n'y tenant plus.
Et bien oui, tant qu'à mourir autant le faire avec la tête haute. Tant pis. Personne ne la regretterais de toute façon. Il resta un moment silencieux puis au bout d'un temps qui parut durer une éternité à la jeune novice, il se leva et revint dans le marais pour la saisir doucement par la peau du cou.
« Ah bah enfin ! » Marmonna-t-elle.
Il la porta jusqu'à la rive. Nuage Illusoire se remémora les moments où, plus jeune, c'était sa mère qui la transportait de cette façon, surtout quand elle faisait une bêtise ... Enfin, sa mère ... Sa mère adoptive quoi, une menteuse. Ce n'est pas bien de dire du mal des morts, mais après tout, ils ne sont plus là pour en être attristés. Quand il la déposa enfin sur le rebord, il lui lança un regard mauvais avant de parler sans lui laisser le temps de retrouver un peu ses esprits.
« Maintenant je veux savoir pourquoi tu pénètres les terres de mon clan. »
Et bien ! Il perd pas le nord lui ! La petite insolente pris son temps avant de répondre. Elle s'ébroua, lécha sa patte et grimaça en sentant le goût amer de l'eau boueuse dans sa bouche. Puis elle étira un peu ses pattes qui avaient commencé à s'ankyloser à force de ne plus pouvoir bouger.
« Et bien, je cherche mon père. » Fit-elle enfin, en se redressant pour paraître un peu plus grande et en fixant le meneur du clan de l'Ombre de façon à lui montrer qu'elle était on ne peut plus sérieuse.
( Merci moi aussi ça me fait plaisir (: ) |
| | | étoile de quartz Admin
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé Sam 6 Nov - 19:01 | |
| (désolé cey court =°)
« Et alors quoi ? Tu vas me dire que t'as reçu un prophétie du clan des Étoiles te disant de rejoindre immédiatement les marais sous peine d'avoir une apprentie morte sur ton territoire ? Euh franchement, laisses-moi rire ! » Railla la jeune apprentie. Je ne répondis pas. L’arrogance, je connaissais mieux qu’elle pour le simple fait que j’avais eu le temps de pratiquer ces techniques douteuses bien plus longtemps qu’elle. Elle ajouta encore quelques mots que je n’écoutais que d’une oreille, irrespectueux que j’étais. Quand je posai mon fardeau au sol, elle lâcha un « Ah bah enfin ! » qui me déplu fortement. Pour qui elle se prenait celle-ci ?
Malheureusement la réponse ne fut que trop évidente… Pour la fille de son père, c’était clair, net et précis. Mon cœur se pinça légèrement, du moins ce qu’il restait de mon cœur. Cette chose poilue que j’avais sauvée se révélait être la chose que je désirai le plus effacer, supprimer… mais je m’en révélais incapable… Incapable de tuer celle qui me rappelait tant de bonnes choses… Incapable d’éliminer cette boule de poil insignifiante qui me regardait de ses yeux océans dans lesquels je plongeais avec un malin plaisir mon regard. J’étais fasciné par ses yeux tout en essayant de me montrer distant. Elle était un miroir… Ô mon beau miroir, qui est le plus beau de la forêt ? Les yeux de son père, le corps de sa mère, frêle, des lignes agréables à regarder, une queue qui ondulait avec grâce, un pelage doux et soyeux et une odeur fruitée, acidulée. Tout me rappelait celle qui avait partagé ma vie, mes jours et mes nuits… Celle qui avait partagé mes craintes et mes peurs, celle qui avait fait de moi un noble guerrier, celle pour qui j’ai failli donner ma vie et celle qui était partie, comme elle était entré dans ma vie. Un coup de vent, une légère brise et plus rien… Les rires n’étaient qu’écho, l’odeur que souvenir et sa fourrure contre la mienne que poussière…
« Et bien, je cherche mon père. »
Ces quelques mots me tirèrent de mes pensées en me rappelant durement à la réalité… réalité qui m’avait rattrapé. Que répondre, que faire ? Partir, courir, s’envoler, fuir… j’avais envie de m’enterrer, envie de disparaître, envie de l’envoyer bouler, envie de l’assassiner… J’essayai de garder mon calme et de maîtriser mes émotions. Mes yeux restaient de glace, mes traits conservaient leur dureté. Je cherchai désespérément quoi répondre. Le temps commençait à presser. Mes griffes labouraient le sol. J’étais nerveux. J’essayai de mon contenir. Je pris mon inspiration et finit par répondre.
« Ton père ?! Au clan de l’ombre ?! »
Je m’enfonçais dans la merde jusqu’au coup, j’aggravais les choses, je le savais mais je n’avais pas la force d’affronter cette réalité qui frappait à ma porte. La chute allait faire mal… très mal… je ne savais pas si j’allai réussir à me relever… Non… j’étais déjà mort et enterré de toute façon. Je n’étais plus rien… une loque, une merde. Je secouai la queue, la faisant onduler derrière moi. L me fallais trouver une sortie. Je levais les yeux vers les étoiles. Aidez moi… aidez moi à m’en sortir. Griffe du Tigre, dis moi quoi faire ! J’ai besoin de toi. Aide moi je t’en prie. Je finis par m’assoir sur la mousse tendre des marécages en invitant la jeune apprentie à faire de même.
« Il faut qu’on parle »
Ma voix tremblait légèrement. Moi, fier guerrier, moi, puissant chat, moi chef de l’ombre tremblait devant une apprentie… avait envie de fuir devant une insouciante boule de poil. Je me détestais ! je LA détestais. Je Les détestais. A cause d’ELLES je m’effondrai sur moi-même. Une merde ! Une merde ! Je n’étais que ça. J’espérai quelle ne m’enverrait pas bouler. Je n’avais pas besoin de ça maintenant. Pas là ! Pas dans ces circonstances. La réalité était déjà assez dure qu’en rajouter ne ferai qu’aggraver ma détresse.
« N’as-tu… N’as-tu jamais remarqué ?! L’océan… L’océan qui fait la beauté de tes yeux… »
Je regardais mes pattes sans en dire plus… Ça faisait mal, là, tout au fond de moi. Je souffrais. Clan des toiles, faite qu’elle comprenne… Faite qu’elle sache que je suis son père… Je ne pouvais en dire plus… Je ne peux pas ! Je souffre… j’ai mal… Je brûle. J'ai peur... peur de sa réaction... Peur de la réalité... Je levais les yeux vers la boule de poil. Mes yeux de glace, mon regard de marbre. L’océan y dansait. Des vagues dangereusement belles. Hautes, qui s’écrasaient sur la plage. L’océan ? Ne le vois-tu donc pas ?!
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| | | Nuage Illusoire Guerrier
Messages : 135 Date d'inscription : 02/11/2010 Clan : Rivière Rang : Apprentie Sexe : Femelle Âge : 6 Lunes
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé Lun 8 Nov - 22:16 | |
| « Ton père ?! Au clan de l’ombre ?! »
Ses yeux bleus, infranchissables comme de la glace scrutaient Nuage Illusoire sans laisser passer aucun sentiment, aucune émotion. Pourtant, le chef du clan de l'Ombre paraissait légèrement tourmenté, légèrement parce qu'il se contenait. Ses griffes labouraient le sol tendre, il était anxieux, stressé. Quelles pouvaient bien être les raisons de son angoisse ? Savait-il précisément qui était son père ? Et s'il connaissait toute l'histoire, de A à Z ? Et s'il lui annonçait que ses deux parents avaient péris ou ne voulaient tout simplement jamais entendre parler d'elle, ne jamais avoir affaire à elle ? Peut-être qu'il avait promis de ne jamais lui dévoiler et qu'il essayait de la faire douter ? Et peut-être qu'il faudrait qu'elle arrête de se poser des questions et qu'elle soit patiente, pour une fois ? Il s'assit, finalement. Dans la même position que quelques minutes avant, avant qu'il ne lui porte secours dans les marais, la queue enroulée autour de ses pattes.
« Il faut qu’on parle » Lui avoua-t-il la voix un peu moins assurée qu'au départ.
D'un mouvement de la queue, il lui indiqua qu'elle devait s'asseoir. Ce qu'elle fit sans ronchonner. Un exploit dans l'histoire de la petite apprentie téméraire ! Elle qui ne supportait pas qu'on lui donne des ordres - encore moins quand ça vient de quelqu'un extérieur à son clan - s'était exécutée sans faire la moindre remarque. En même temps, elle sentait - une question d'instinct peut-être - qu'Étoile de Quartz avait des révélations à lui faire sur son arbre généalogique et dans de pareils circonstances elle ne pouvait se résoudre qu'au silence et à la patience. Des adjectifs qui ne définissaient pas le caractère de la jeune apprentie tigrée mais pour une fois, elle avait du mal à se lier au sarcasme comme à sa fidèle habitude. Il scruta donc le meneur du clan de l'Ombre, le cœur battant. Elle était à la fois excitée par la perspective d'avoir de la famille quelque part, quelqu'un qui la comprendrait vraiment, en plus de son frère, et en même temps angoissée à l'idée de se dire que peut-être elle tomberait de haut et s'enfoncerait encore plus.
« N’as-tu… N’as-tu jamais remarqué ?! L’océan… L’océan qui fait la beauté de tes yeux… » Finit-il en détournant son regard pour le river sur ses pattes.
Ses … Yeux ? Bleu océan parfois donnant l'aspect d'une tempête sur le point d'imploser, ou même gris, froid et dure comme de la pierre. Ils laissaient passer la colère, la haine, le mépris, la tristesse, et plus rarement l'amusement, la joie. Puis elle regarda les yeux du chat blanc, du chat qui lui faisait face. Il avait les yeux baissés mais elle pouvait clairement distinguer que la couleur, l'expression de ses yeux était l'exacte copie de celles de ses yeux. C'est peut-être là, en cette seconde précise, cette seconde où la vérité vous éclate à la figure, ou vous vous rendez vraiment compte que vous avez passer une partie de votre vie pour ne pas dire toute votre vie dans le mensonge. Oui car, à y regarder d'un peu plus plus, la ressemblance était frappante. Il n'y avait plus la place au doute. On lui avait déjà dit qu'elle avait les même yeux que le meneur du clan de l'Ombre mais à chaque fois, cette information pourtant décisive lui passait au dessus de la tête, rentrait pas une oreille et ressortait par l'autre. Avant, il n'y avait pas de place pour les questions. Elle avait deux parents, rien ne servait d'aller chercher plus loin mais maintenant qu'elle savait ... C'était comme un déclic. Elle revit dans sa tête comme un film qu'on repasse au ralenti, les rares fois où elle avait croisé la route d'Étoile de Quartz. A ces moments-là il ne lui avait adressé aucun regard, se contentant de l'ignorer superbement. Comment avait-il pu la laisser vivre dans le mensonge ? La croiser sans lâcher le morceau ? Si elle n'était pas venu cette nuit, lui aurait-il un jour au moins parlé pour lui expliquer la situation, lui avouer la vérité. Avant on lui aurait demandé de choisir entre une vérité qui blesse et un mensonge qui fait sourire, elle aurait sûrement choisis le mensonge, mais aujourd'hui elle ne pouvait qu'affronter le dure réalité qui était la suivante : son géniteur n'était autre qu'Étoile de Quartz, le meneur ambitieux du clan de l'Ombre. Pourrait-elle au moins le considérer un jour comme un père digne de ce nom ? Il ne l'avait pas élever, ils ne se connaissaient pas. C'était comme un étranger pour elle, elle ne faisait pas partie de son clan, ne savait rien de sa vie, ou presque. Les questions se bousculaient dans la tête de la novice. Et pourtant ... « Non .. Impossible .. » Furent les seuls mots qu'elle parvint à articuler tant elle était toute retournée par cette révélation.
( mais non c'est très bien OO ) |
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| Sujet: Re: A life of lies •• Privé | |
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